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Céréales Recul du blé

Le blé était en recul vendredi en fin de journée sur Euronext en raison de prises de bénéfices, alors que la tendance de fond du marché reste ferme, selon un opérateur.

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Vers 17h00, la tonne de blé perdait 1,75 euro, à 178,50 €, sur l’échéance de septembre et sur l’échéance de décembre, à 182,25 €.

 

En maïs, à la même heure, la tonne s’échangeait en baisse de 75 centimes d’euros sur l’échéance d’août et de 50 centimes d’euros sur celle de septembre, à respectivement 166 euros et 168,50 euros.

 

La baisse de l’euro jeudi due aux annonces de la Banque centrale européenne sur la fin de son cycle d’achats d’actifs (QE) et l’annonce que son taux directeur n’évoluerait pas au moins jusqu’à l’été 2019 a dynamisé le marché des grains jeudi, comme le rapporte Agritel.

 

Cet élément rassure les exportateurs européens qui sur la campagne de 2017-18 ont enregistré une baisse des volumes d’exportations de céréales vers les pays non UE, ajoute Agritel.

Inquiétudes sur la qualité

Sur les orges et blés français et la récolte de 2018, après une période très pluvieuse, des inquiétudes se font jour sur leur qualité, alors qu’approche la période des moissons, souligne un opérateur.

 

« Nous sommes typiquement dans un “weather market”, et le marché regarde les prévisions météo pour essayer de déterminer si une partie du blé français devra être déclassé en fourrager cette année, en raison d’une qualité dégradée si les pluies et le manque de lumière devaient se poursuivre », note cet opérateur.

 

Sur le marché physique, la grève à la SNCF qui s’éternise impacte jusqu’aux cotations elles-mêmes, de nombreux produits ne pouvant être côtés par manque de disponibilité.

 

« En maïs, en particulier, le marché est illisible », note ainsi un courtier qui requiert l’anonymat. « Il peut y avoir des stocks importants dans certains endroits et de la demande pour du maïs français, mais les acheteurs ne pourront pas acheter car ils ne peuvent pas le « rouler », ajoute l’opérateur. « A 20 kilomètres d’écart, c’est la logistique qui fait le prix », ajoute-t-il.

 

Sur la scène internationale, Coop de France métiers du grain indique que « l’Égypte a conclu son premier appel d’offres pour la campagne de 2018-2019. Le Gasc a acheté 180 000 t de blé roumain et 240 000 t de blé russe pour livraison 15-25 juillet et donne le ton des prix du marché. Aucune offre de blé français n’a été présentée. »

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